Il faut une conscience collective pour changer Haïti


Grande, depuis un long espace de temps, est mon inquiétude, mon souci, ma préoccupation à propos de la situation critique, lamentable, importune vivent constamment mes frères et sœurs haïtiens.
                                        
       Les politicards de notre pays ne cessent d'utiliser cette situation comme meilleure opportunité pour nous appâter, car loin d'éprouver tout un chacun la conscience patriotique ceux-ci servent de cette faiblesse pour arriver à leurs propres fins, la réalisation de la corruption. Ce que nous avons, nous les  Haïtiens, comme faiblesse ou facteur destructif, qui pratiquement souvent l'appât du bien de l'être humain, n'est rien  d'autre que ce que Dessalines avait lésé aux aïeux pourvu qu'il ait eu un projet national. L'intérêt personnel, il est ce à quoi, même en une seconde, nous ne détachons pas, il nous dupe, nous déboussole, nous désunit et nous disloque. Il est la dissipation de toute idée, toute stratégie réalisant de façon collective qui pourrait aboutir à un véritable changement à l'égard de ce pays.

Franchement, il est indubitablement la devise nos politiciens haïtiens, car ceux-ci préfèrent entrechamailler au lieu de définir une étude prospective. Quant à la consolidation de leurs pouvoirs, rien n'est plus juste, plus nécessaire que d'acheter chez les étrangers des armes à feu en vue d'instrumentaliser certains concitoyens pour emberlificoter, pour détruire à la suite leurs propres frères et sœurs qui inconsciemment, innocemment assurent, en les votant, la légitimité de leurs actes banditisme. En effet, pourquoi ne pas tout faire pour subvertir un tel régime politique ? Cela ne date pas d'hier, dit-on, depuis que nous ignorons ou prétendons ignorer notre devise et notre symbole, or les deux sont pour le pays ce que la lecture est à l'esprit, avec lesquels rien ne peut échapper à la grande possibilité de faire le pays la perle qu'il était, mais, très malheureusement, nous avons délibérément désacralisé, dé symbolisé, dévalorisé, démystifié, démythifié la devise nationale. 

Il est donc évident que cette devise est un vœu pieux. Alors ! Trop ressassé, trop tourbillonné, me ressens-je, à la question de savoir qu'est-ce que nous attendons pour formater nos mémoires et évacuer les virus qui font que nous focalisons sur la prédication, l'espérance du changement de notre pays aussi bien que le mythe qui fait croire qu'Haïti ne nous offre rien et certains d'entre nous s'en profitent pour migrer externement, pour abandonner la terre de la liberté, ce mythe nous détruit totalement, il nous fait ignorer que chaque haïtien est pour Haïti ce que la richesse est aux riches. Du coup, nous devons prendre garde qu'aucun pays, dans un monde comme le nôtre, ne serait développé si ses habitants ne faisaient pas la cohésion sociale ou n'éprouvaient pas la conscience collective, ce dont on ne doit seulement plus prêcher chez nous, mais c'est ce qu'il faut exactement appliquer, autrement dit, c'est notre dessein. Car la conscience patriotique ou collective nous permet sans doute d'établir un nouveau régime politique où l'intérêt personnel, la corruption, l'insécurité sociale, l'instabilité politique et tous les autres facteurs délabrés d'un régime politique sont réellement impraticable. Avec ce nouveau régime, nos dirigeants politiques auront pour obligation d'adopter des projets nationaux. Ainsi, nous réalisons ce dont nous pensons, ce dont nous rêvons, ce dont nous voulons depuis si longtemps, et enfin cette phrase qui fait problème aux antipatriotes : " Haïti tu redeviendras la perle des Antilles. "



Luvenska-Néo  POMPILUS

Jeune Penseur


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