Est-il bon d'appliquer le programme du « Nouveau Secondaire » dans le système éducatif haïtien?

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À cette question apparemment  limpide, la réponse n’est guère facile, car, c’est un débat récent qui fait surface. Sur ce, en tant qu’étudiant des sciences de l’éducation je prends acte d’élucider des idées, d’avancer des arguments pour éblouir les personnels du département des sciences de l’éducation en vue d’éluder une éducation médiocre pour rallier d’une vraie éducation qui sera profitable à l’avenir  de notre pays. En effet, est-il  bon d’appliquer le programme du nouveau secondaire ? La grande question est celle-ci, alors un brun de lumière viendra pour nous en éclairer.

Le nouveau secondaire dans tout son contenu est un bon programme, il est bien charpenté et bien agencé, contrairement à la traditionnelle, il est très pragmatique. Du coup, une bonne application de celui-ci rendrait utile à la société dès qu’on aurait bouclé son cycle d’étude avec l’apprentissage des savoirs comme les beaux-arts, EPS etc. Mais, en réalité nous ne sommes pas en mesure d’acquérir vraiment ce système car le système antérieur était pratiquement basé sur la théorie. Donc, nous avons beaucoup manqué pour concrétiser l’idéologie  de ce programme, nous sommes dépourvus des matériels  qui lui sont relatifs. En effet, le problème fondamental de ce système c’est sa mauvaise application. Serait-il important de trouver  à qui la faute ?  Mais oui, pourquoi pas ? Il est tout juste de dire que la faute émane du ministère de l’éducation en raison des multiples problèmes que nous confrontons à l’intérieur du système, la majorité des professeurs sont disqualifiés pour se servir des ouvrages  provenant de ce programme. Ces derniers conservent toujours les mêmes ouvrages  qu’ils utilisaient à la traditionnelle pour enseigner le savoir et c’est juste la plus faible minorité  qui efforce pour utiliser les nouveaux ouvrages.  Ainsi, Il va sans dire que notre éducation deviendra variée, déclinée et nuancée .Quant aux élèves ils peuvent être au même niveau d’étude mais ils n’apprennent pas les même choses ni ne suivent pas un même programme, et c’est cette divergence qui va engendrer un véritable problème pour les élèves qui sont au niveau du secondaire 4 ou la philo quand ils auront à subir les examens d’État.

En raison de tout cela, le besoin se fait sentir pour parfaitiser notre  éducation soit en réitérant le système traditionnel ou soit nous adaptons à la bonne marche du nouveau secondaire. Pour ce faire, nous réclamons  orgueilleusement une remédiation à l’État ; un recyclage pour les professeurs ; les matériels nécessaires à  l’enseignement et tout le saint-frusquin. Afin que le système soit modifié parfaitement pour qu’on ait une meilleure éducation au niveau de notre pays. Car, sans elle on n’est rien, elle est notre deuxième besoin.

 

Luvenska-Néo POMPILUS

Étudiant en Sciences de l'Éducation

UPNEF

Jeune Penseur