Lettre à Clackensky





 Valère à Clackensky, salut ! Je n'ai pas eu l'occasion, mon achate, lors de notre dernier débat si cohérent, si cher  que nous faisions avec Luvnaldy et Judensky à Pestel qui s'articulait autour du point : "ce qui est", de te demander un avis sans complaisance, objectif sur deux  questions importantes que voici : Que vise vraiment l'homme en posant, à chaque fois, son acte? Est-ce que réellement l'homme a la possibilité de s'entre-aimer ? Au premier abord, il paraît difficile de répondre bonnement les questions, mais par une grande expérimentation sur le fonctionnement de l'individu humain, j' infère que : toute action de l'homme se fait en vertu d'un certain bien ; quoique ça soit quelquefois le contraire relativement et que ça pourrait  aussi devenir un mal suivant la réaction ( c'est un bien pour un tueur, le fait de tuer, cependant, la conséquence ne sera pas la même pour ce même tueur), mais pour l'homme, le primat de toute chose est son propre bien c'est- à- dire il agit  toujours de son plein gré  suivant son intérêt personnel, Peu de gens, je crois, ne vont pas cracher sur cette assertion, assurément, tu en fais partie Clackensky. Bien que maintes fois il arrive que les gens, dans leurs fonctionnements, agissent pour assurer l'intérêt public, cependant, d'un coup d'œil aigu personne ne fait rien au profit d'intérêt public sans déduire  son propre intérêt soit de façon immédiate ou autrement. Ex: Le projet national d'un président à l'égard d'un peuple a subtilement un intérêt qui lui est propre, soit pour son honneur, sa vénération,  ou soit la croissance de ses biens ou autres.
                
   Ne lies pas, bon ami,  celui  qui te dit "je t'aime", car l'amour est une illusion où l'intérêt personnel est en grande partie par derrière. Imagine-toi de quoi il en est lorsqu'une  femme refuse  que son mari a une autre femme, or c'est un bien, pour le mari, le fait de se sentir galant ou de  réaliser ce qui  lui incite à la chercher, n'est-ce pas? Et en revanche, pourquoi serait-il problème, pour le mari, si la femme juge nécessaire d'avoir plusieurs conjoints ? Dis-tu aussi, pourquoi Rodrigue choisissait de combattre le père de son amante ? Et pourquoi Chimène de son côté épousait Rodrigue, peut-être qu'elle n'en ferait pas, si Rodrigue était lâche? De telles questions nous montrent si clairement qu'il n'est pas possible à l'homme de s'entre-aimer, cela dit, quelque chose peut être bon pour une femme (zenz..e..n) puis son mari ne l'accepte pas et vice et versa (vag....a..b...n), puis l'un ou l'autre peut, malgré il est conscient que ça peut déranger l'autre partenaire, produire un acte en visant son bien. D'où l'amour est  un mot comme tout mot utilisé par l'homme pour  qu'il défende avec tant de finesse ses propres intérêts. Du coup, Je ne  dissuade pas les gens qui veulent gérer  et qui gèrent une vie à deux, mais je veux qu'ils sachent exactement ce qui est.      
       
   De surcroît, mon frère ami, je t'invite aussi à réfléchir à cette parole du plus grand initié au monde, lorsqu'il disait : " Aime ton prochain comme toi-même. " Penses-tu que l'individu humain soit capable d'en faire ? Que doit faire Luvnaldy si on lui donne une bourse d'étude pour n'importe quel pays étranger en vue de permettre que le fils de         Judensky  étudie quelque chose ou de permettre que son fils fait la même pendant que lui et Judensky ont éprouvé le même désir qu'éprouvent leurs fils et le même besoin pourvu qu'ils aient un capital économique moins élevé ?  Sera-ce un amour équitable si  Luvnaldy garde la bourse d'étude pour son fils? Ou s'il choisit plutôt de la donner au fils de Judensky ? Est-ce que ce ne sera pas faire à l'intention de :" Dieu lui donnera beaucoup plus ", s'il ne donne pas la bourse à son fils ou soit il prétend qu'il aime l'autre avec équité ? À première vue, que dis-tu à propos des gens qui, suivant cette parole christique : " Allez partout, Prêchez la bonne nouvelle du Royaume, celui qui croira, sera baptisé et sauvé..",  prêchent aux autres l'Évangile de Jésus-Christ ? S'ils ne croyaient pas qu'ils aient une âme à sauver, mèneraient-ils cette activité ? En fait Clakensky, il te faut une capacité d'abstraction pour que tu puisses répondre objectivement ces questions, cependant, tu dois garder en tête que rien n'échappe  à l'intérêt personnel.     
                
   Que Grâce soit rendue à toi mon ami, si tu défends toujours ton intérêt personnel en ne posant pas consciemment des externalités négatives.               
               
   Ne cherche pas ce que tu vois comme ton bien dans ce que l'autre voit, pour lui, le contraire de ce que tu vois, car tout bien n'a pas seulement pour conséquence un bien ensuite ne fait  pas pour autrui ce que tu veux que les autres te fassent mais, de préférence, agit envers lui en faisant, en rapport avec ta capacité, ce qu'il veut de toi et qui, bien sûr, ne  dérangerait ni toi ni autrui .             
   
    Ne te lie pas à celui qui te fait croire l'inexistence de Dieu en guise de l'ignorer; quoique vraiment Dieu n'existe pas. Mais surtout ne laisse pas échapper cette vraie idée : si Dieu n'existe pas c'est par ce qu'il n'est pas fini et imparfait comme l'Homme et les autres êtres.  
    
  Je te conseille de ne pas renoncer à ces écrits, médite-les, sache que c'est là que trouve la  quintessence de ma lettre. Et si tu les intériorises, tu seras indubitablement un béat parmi les Hommes.


Ton ami Valère !



Neo-Luvenska POMPILUS

Jeune Penseur


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