Le droit à la vie

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À entendre parler du «droit à la vie », la première chose qui nous monte à l’esprit, c’est le privilège que chacun a, pour venir au monde ; et pour y vivre normalement. Il est vrai qu’au sens figuré un privilège est un don naturel. Mais, il est aussi vrai que le droit à la vie est un sujet très complexe, et extrêmement varié. C’est pourquoi on ne saurait dire qu’on va parler du droit à la vie de manière générale, car il est très difficile de le cerner, voire même impossible. Mais, toutefois on peut essayer d’en parler tout en tenant compte d’un ou deux aspects de ce dernier ; tout ça, pour éviter une léthargie. Je sais qu’à ce présent instant, vous êtes en train de vous demander : Comment notre ami Yvenson va-t-il faire pour choisir un aspect attrayant, puisque ce sujet est trop varié ?  Eh bien ! Je crois que j’ai déjà la réponse à cette question.

 Parmi des milliers d’aspects, celui qui m’a le plus touché et à la fois révolté est le cas de«L’Avortement ». Par devant cet aspect, j’en ai l’impression que tous les autres laissent à désirer. L’Avortement est considéré comme étant l’interruption d’une grossesse, il peut être volontaire ou involontaire. D’où vient l’Avortement ? À cette question apparemment simple, la réponse n’est guère aisée car c’est une histoire ancienne qui refait surface. Elle nous renvoie jusqu’en Mésopotamie, puisque, selon l’Anthropologie l’Histoire de L’Avortemen tremonte jusqu’à l’antiquité. Dans certains endroits, elle était une pratique interdite et clandestine ; dans d’autres, elle n’était acceptée que dans certains cas particuliers, tel que : le viol, menace pour la santé de la mère etc. 

De nos jours, on constate que les jeunes, plus précisément les jeunes haïtiens le pratique comme un jeu d’enfant, parce qu’ils ont des produits (très dangereux) à leur portée (citotex, no problème etc.) qui leur permet de commettre cet acte aussi répugnant qu’il soit. La grande question c’est : À qui la faute si les jeunes ont eu accès à ces produits ?À vous l’honneur !Celles qui sont victimes d’un avortement involontaire seront épargnées de la rageur de ma plume, je profite de l’occasion pour leur dire: courage ! La vie continue. Puisque ce n’est pas de leur faute, le destin en a décidé ainsi. C’est en ce sens qu’ANTOINE Dupré eût à dire: « Par les lois de la nature, tout naît, tout vit, tout périt »Ça, c’est une des lois naturelles,or, nous savons tous qu’une loi ne fait pas d’exception. C’est pour cela qu’elles n’ont pas été épargnées, contrairement à une règle (elle fait toujours une exception). Mais, il y a une autre catégorie de personnes, qui, de leur plein gré, de leur sang-froid, s’amusent à détruire le sang de leur sang, la chair de leur chair, ainsi que la vie de leur vie. Est-ce un manque d’éducation ? Ce serait une perte de temps si je décide de répondre à cette question, puisqu’à des kilomètres la réponse est déjà trop évidente. Oh! Jeunesse de mon pays, ayez un peu de pitié. À mon humble avis, il n’existe aucune différence entre le fait de tuer un homme par balle, poison, pendaison, injection létale, électrocution etc., et celui d’empêcher la venue d’une personne au monde. Il s’agit tous deux, d’un seul et même crime. 

Chère jeunesse, avez-vous pensé aux multiples conséquences de vos actes ?Réfléchissez un peu, ne serait-ce que pour une fois dans votre vie. J’ai une question qui me tourmente, elle me tourmente tellement, à tel point que je n’arrive même pas à dormir. Je me suis dit que vous pourriez peut-être m’aider à enlever cette interrogation : Pourquoi  vous ne vous faites pas sauter la cervelle ? Ah ! Vous voyez, votre vie est si précieuse pour vous, et, qu’en est-il de celle des autres ? Pensez-y, peut-être qu’avec le peu de conscience qui vous reste ; vous décideriez enfin d’abandonner toutes ces pratiques débiles. J’admets qu’il ne serait pas aussi facile pour vous d’abandonner,vue la situation de misère auquel fait face notre pays. Ce texte n’a pas eu pour seul but de vous calomnier, son objectif principal était d’apporter un petit conseil pour vous. Vous, qui êtes l’espoir et l’avenir.Il y a un dicton qui dit : « Mieux vaut prévenir que guérir ». Alors, chers jeunes, avenir du pays, Au lieu de penser que si quelque chose de mal venait d’arriver nous n’avons qu’un seul recours : l’avortement. Essayons au moins d’éviter le pire pendant que c’est encore possible,c'est-à-dire en prenant le maximum de précaution nécessaire. Je sais que vous allez me dire qu’il y a des choses qui échappent totalement à votre contrôle, mais permettez-moi de vous dire que chaque personne est le capitaine de son propre navire. Ce qui veut dire que nous sommes responsable à 100% de tous ce qui nous arrivent. Arrêtez de jeter la faute sur le hasard ou du moins sur d’autre personne. Vous êtes l’espoir, l’avenir, vous valez mieux que ça !Si seulement les choses restent comme elles sont, le droit à la vie restera toujours  un idéal, il n’existera que de manière théorique.

Yvenson PIERRE

Étudiant en Psychologie

CHCL-UEH

Jeune Penseur